ADIVbois édite une collection de livrets pour offrir un panorama exhaustif des thématiques développées au sein de ses commissions de travail. Voici la présentation de deux nouveaux livrets sur les thématiques Exploitation de la forêt française et Durabilité des Immeubles à Vivre Bois. Chacun de ces livrets vient compléter la mise à disposition d’un corpus documentaire pour en savoir plus.
DURABILITÉ : La notion de durabilité, du latin durabilis, fait référence à des propriétés qui subsistent dans le temps, qui sont peu sujettes à changer ou à disparaître. Un ouvrage durable désigne son aptitude à résister au fil des années, ce qui implique l’usage de matériaux de bonne qualité et pérennes. Dans la construction bois, l’approche de la durabilité est pluridisciplinaire. Elle recouvre les champs de la science de la nature, des techniques, des essences de bois, des systèmes constructifs, de l’architecture, de la culture et des sciences humaines pour conjuguer qualité et efficacité sur le long terme. La durabilité d’un Immeuble à Vivre Bois dépend de la qualité de sa conception, du choix des matériaux, des conditions de leur mise en oeuvre sur le chantier, de l’entretien régulier et de la maintenance, indispensables pour garantir sa performance et éviter l’apparition de sinistres.
Suite du livret téléchargeable sur l’Extranet d’ADIVbois
EXPLOITATION FORESTIÈRE : La forêt française, en stockant le CO2 par la photosynthèse, apporte une solution au problème du changement climatique causé par l’augmentation de la concentration des gaz à effet de serre (GES) dans l’atmosphère. Ce sujet, essentiel, est en lien avec le développement de la construction d’immeubles en bois laquelle constitue une des réponses aux enjeux environnementaux. Ces ambitions conduisent à réfléchir à la gestion de la ressource forestière française et européenne, ainsi qu’à l’impact de son exploitation sur le patrimoine forestier. Les conclusions des études scientifiques portant sur les conséquences environnementales des pratiques sylvicoles actuelles sont positives. Elles ont un faible impact sur la biodiversité (faune et flore) et la quantité de bois prélevé dans les forêts françaises reste très inférieure à l’accroissement naturel. Le principal potentiel de la ressource en France est constitué d’essences feuillues encore sous-valorisées et pourtant abondantes. Des actions sont aussi engagées pour accroître la mobilisation des bois des forêts privées, majoritaires en surface (75 %) par opposition aux forêts publiques.
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