Cette charte signée le 5 février à l’Unesco par le ministre Julien Denormandie avec la SOLIDEO, ADIVbois, le CSF Bois, France Bois 2024, le CODIFAB, FBIE, France Bois Forêt, le CSTB, le FCBA, l’AQC et les entreprises K Line, Arcelor Mittal et Parex Group fait la part belle au bois et aux matériaux biosourcés pour la construction des villages des athlètes et des médias.
L’objectif est d’accueillir des JOP exemplaires en termes de bilan carbone, et symboliser, au-delà des jeux, la ville de demain, héritière de bâtiments construits aujourd’hui, réversibles, sobres, sains, écologiques adaptés aux contraintes climatiques à venir.
Rappelons que le cahier des charges pour le village olympique prévoit ainsi que les immeubles de moins de 8 étages seront construits en bois et les immeubles de plus grande hauteur seront réalisés en matériaux mixtes associant le bois. Pour atteindre ces objectifs ambitieux, tous les acteurs concernés doivent se mobiliser pour édifier des bâtiments performants, dans les délais, tout en répondant à la réglementation en vigueur.
Ainsi, il est indispensable de favoriser une collaboration technique étroite entre les industriels représentant tous les corps d’état qui interviendront aux côtés des constructeurs bois avec comme objectif de proposer de massifier les solutions en technique courante. Cette collaboration ne pourra se faire sans l’appui des centres techniques et des principaux acteurs institutionnels engagés dans la réussite des jeux. Au-delà des JOP 2024, l’enjeu est d’optimiser ces techniques pour qu’elles deviennent compétitives sur le marché.
Extrait de l’allocution de Julien Denormandie : Parmi le programme d’actions pour une ville durable, j'impose à tous les EPA qui dépendent de moi et qui font de l'aménagement ou de la politique de foncier de construire des bâtiments avec des matériaux qui soient à au moins 50 % du bois ou des matériaux biosourcés.